Ganmor Gardens Hotbed Propagation

	Le substrat de culture est de 3 parts de sable de rivière (plus fin que je le voudrais, mais cependant adequate), 1 part de perlite et 1 part de tourbe. J’ai utilise dans le passé une formule “tout perlite”, ainsi que perlite/vermiculite en rapport 4/1 et perlite-tourbe en rapport 5/1. Toutes font l’affaire car (le substrat) ne reste pas mouillé. Le thermostat du chauffage de fond de la couche est réglé de façon à s’activer à 27° et à s’arrêter à 32°. Le lit de culture est chauffé par un cable électrique de 2,5mm² répondant à la norme V90 (ce qui signifie que l’isolation peut supporter jusqu’à 90°), relié à un transformateur 32 Volts (semblable à celui d’un poste de soudure à l’arc). J’ai d’abord tenté de chauffer une couche de 9 m², mais c’était trop pour une profondeur de lit de 75 mm. Depuis, je l’ai recâblé en deux couches (lits) parallèles de 4,5 m². La prochaine fois j’utiliserai des couches de 6 à 6,5 m² pour une meilleure utilisation de la chaleur J’ai utilise un treillis plastique avec des mailles carrées de 5 cm pour former une natte qui se déroule sur le lit de culture – très utile si on veut pouvoir le réutiliser. Il serait probablement plus efficace de placer les 130 mètres de câble (chauffant) espacés de 5 cm mais je l’ai doublé et fixé les 65 m de câble double à des espacements de 10 cm sur le canevas de plastique, puis j’ai retourné le tout afin d’assurer une certaine protection au câble contre les objets qui pourraient arriver dans la couche incidemment. (Dans la couche de 4,5 m², j’ai utilisé un espacement de 7 à 7,5 cm. Ces deux pots allongés (tubes) montrent des pieds à 3 semaines avec des scions (le greffon) commençant à bien prendre. Habituellement, j’enlevais les yeux du porte-greffe, mais j’expérimente en laissant un ou deux yeux. Les yeux en dessous du niveau du substrat ont été enlevés avant plantation.

Ces deux photos (au-dessus et en dessous) de boutures avec un porte-greffe greffé avant plantation montrent une excellente croissance juste après deux semaines – le sac plastique sur trois godets montre comment l’humidité est maintenue dans les premiers jours avant que les brumisateurs soient mis en place. Ce sont en fait 180 micro-asperseurs avec un timer (horloge) qui les déclenche pour 10 secondes à chaque heure (toutes les 3 heures la nuit). C’est tout ce dont les hibiscus semblent avoir besoin. C’est en fait seulement question de créer une plus grande différence de température entre le sommet et la base de la bouture afin d’accélérer la formation de cals (bourgeon de racine) et l’enracinement. Ceux-ci ont été greffés en 3 (double greffe ?) en fonction d’une commande spéciale.


Ci-dessus, dans le fond, ce sont des porte-greffes non greffés à trois semaines, à droite des plants greffés (ligaturés ?) du même âge ou un jour de plus , et devant à gauche, un plateau de greffes âgées d’une semaine. Notez la perte de temps : les porte-greffes du fond n écessitent maintenant d’être greffés et de passer quatre semaines de plus en couche chaude alors qu’ils pourraient passer en serre ombragée s’ils avaient été greffés dès le début. Cependant, nous subissons encore des températures matinales (le 17 août) proches de zéro degré et sortir des plantes n’est pas encore à l’ordre du jour.


Voici des boutures de trios semaines soumises au même régime. En dessous ,comme vous le voyez, j’ai inclus 3 greffes (ligaturées ??) par plateau pour la comparaison. Le marché préfère les plants issus de boutures à cause du coût de production moindre. Il est possible de réaliser 2000 boutures dans le même temps que l’on ferait 500 greffes ou à peu près – même si les boutures demandent quelques semaines de plus pour être prêtes à la vente. Je verrai comment elles se comportent en couche chaude dans les prochaines semaines. Celles-ci ont seulement été plantées depuis 8 ou 9 jours.

Et aussi: Ce plateau montre des porte-greffes d’un diamètre de 5-6 mm à 10-12 mm ; mon expérience montre que plus épais, c’est mieux-spécialement en ce qui concerne le temps nécessaire à produire une plante pour le jardin. Je greffe à environs 10 cm au dessus du niveau du sol car la plupart des jardiniers consciencieux « mulchent » (mettre une couche de compost, déchets de tonte, écorces de pin, etc…au pied de la plante pour conserver l’humidité du sol – note du traducteur). Et une greffe trop basse est rapîdement attaquée par la pourriture et les bactéries si elle est couverte par le « mulch » ou similaire.

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